L'hôpital
L'hôpital - Part 1 :
- Aïe !
Je me relève tant bien que mal, cette chute a été rude. Heureusement que Angie était là avec ce bateau gonflable qu'elle disait utile. S'en servir comme parachute était très utile mais je crois que je me suis cassé quelque chose, je ne sens plus mon bras gauche. Je regarde autour de moi, on semble être sur un toit. Angie est allongée de l'autre côté du bateau, elle semble simplement évanouie, elle respire encore.
Je remarque qu'on est sur le toit d'un bâtiment, un hôpital à première vue et il ne semble pas très haut. Je m'avance vers Angie, les égratignures me font un mal de chien !
- Hey, Angie ! Debout ! Réveilles-toi !
- Mmh... Encore un peu, Faustie... Laisse-moi dormir...
Je la secoue plus fort et cette fois elle se réveille en se tenant la tête à deux mais, elle se relève péniblement. Elle regarde autour d'elle et semble perdue. Je lui demande si elle va bien et me répond que tout est normal. Je ne mentionne rien pour mon bras pour éviter de semer le trouble. Angèie, précautionneuse, fouilles à ses endroits stratégiques sur elle pour voir si elle avait encore ses pistolets favoris. Tout semblait OK.
- Où est ce qu... Commence Angie.
La porte du toit se met à claquer, surprise on se tourne toutes les deux vers cette porte. Un homme armé d'un fusil pointé vers nous, nous fixe et avance prudemment. Ce type est roux avec les cheveux ébouriffés, il porte une barbe rousse et tiens une cigarette dans la bouche. Habillé comme un patient d'hôpital, il donne un air de psychopathe qui n'a rien trouvé de mieux pour s'habiller. Ses yeux semblent nous percer et nous mettre à nu, je me sens toute gênée. Il se rapproche petit à petit de nous.
- Tournez vous de dos ! Crie-t-il d'un coup. Et virez vos vêtements !
Je le savais ! C'est un gros pervers qui veut profiter de nous ! Je regarde Angie pour voir ce qu'elle pense mais elle semble déterminée dans son regard.
- Hey le gros pervers ! Lance-t-elle. Tu crois vraiment qu'on va se laisser faire pas un attardé comme toi ? Regarde comment t'es fringué, mon pauvre !
- Ta gueule salope ! Vire tes vêtements ou je te troue la peau !
- Tu crois vraiment qu'on va se laisser berner par ton jouet ? C'est un faux !
Le type s'arrête net, comme surpris, devant nous mais il est assez proche pour nous toucher. Il frappe Angie dans le ventre avec son fusil et elle se plie en deux.
- Ta gueule, je t'ai dit ! Fou toi a poil !
- Oh là, oh là ! Que se passe-t-il, ici ?
Une voix inconnue vient de la porte. Une femme brune a longue crinière et petite frange sort de l'ombre de la porte. Je la trouve assez louche celle là, son regard ne m'inspire pas confiance. Elle est vêtue d'une robe de soirée fine mais déchirée à certains endroits.
- Allons Samy, il ne faut pas embêter les invitées comme ça. Allons les accueillir dans le self.
- Mais, Sandrine... Il faut voir si elles sont mordues avant. On ne peut pas les accepter comme ça.
- Hé bien, hé bien ! Tu ne vois donc pas qu'elles sont en pleine forme ? Et si elles étaient mordues, elles seraient déjà transformées comme "eux".
Je vois qu'elle ne perd pas le nord celle là. Mais d'un coté elle nous sauve d'un affrontement. C'est vrai que je n'avais pas remarqué mais le fusil est un fusil en plastique. Un simple jouet... Moi qui ai grandi avec des armes autour de moi, je n'avais même pas remarqué ce détail...
- Alors les filles, comment avez vous atterris ici ? Elle regarde le bateau derrière nous. Surtout qu'un bateau n'est pas très pratique pour voler dans les airs.
- Heu... C'est à dire que... commençais-je.
- Allons discuter à l'intérieur, ça sera plus sage. Me coupe-t-elle.
"Samy" crache devant nous et repart comme dégouté. Sandrine part devant juste derrière lui et nous la suivons. Je reste sur mes gardes. On descend les escaliers et croisons quelques personnes qui restent fixées sur nous deux. Arrêté au premier étage, on avance dans ce long couloir sombre de l'hôpital. Dans un une chambre sur la droite on peut voir un homme attaché sur une table d'opération. Il semble qu'il soit aussi contaminé mais il bouge trois fois plus que ceux qu'on a eus l'habitude de voir.
On arrive enfin au bout de ce couloir qui semblait interminable. On entre dans le self qui ne semble pas très grand à première vue. Des personnes y sont présentes et nous lancent un regard quelque peu perturbé mais sans grande attention. A première vue, ils ont l'air fatigué et dépité.
Sandrine s'assoit sur une table, nous faisons de même. Samy nous avait quittées sur le chemin à un étage plus haut. Je dois dire que je suis perplexe avec tous ces gens autours de moi qui me défigurent chacun leur tour.
- Oh là, oh là ! J'oubliais les bonnes manières, je m'appelle Sandrine et je suis la directrice de cet établissement. Et vous mes jeune ? Qui êtes vous pour avoir réussit à parvenir jusqu'ici ?
- Moi c'est Angie ! Et mon amie c'est Rosalie.
Angie semble sûre dans ce qu'elle fait. Je lui fais confiance mais je reste sur mes gardes vis à vis de ces étrangers.
- Bien, bien, Angie et Rosalie, comment vous êtes vous retrouvé coincées sur le toit de mon établissement ?
- Nous avons eu un souci à bord de notre hélicoptère et nous sommes tombées. Répond Angie. Par chance j'avais gardé un bateau gonflable qui nous a servit de parachute.
Mon bras se met à me lancer d'un coup, je tire une mauvaise mine qui ne doit pas passer inaperçue. La directrice me regarde avec un petit rictus qui ne me semble pas très loquace.
- Oh là, oh là ! Quelque chose de va pas, ma chère ?
- Non, ce n'est rien... Juste une petite douleur.
La douleur s'intensifie un peu plus, je remonte ma main à l'épaule en la pressant pour me soulager, tout en grimaçant de plus belle.
- Hé bien, hé bien ! Quelle grimace ! Tu es sûre que tu ne veux pas que je vois ce que tu as ?
Je sens tous les regards porter sur moi, je me sens mal à l'aise d'un coup. La douleur s'estompe et j'arrête de grimacer. Je regarde Angie qui me lance un regard questionneur. Je me sens soudain comme étrangère.
- Heu... Ça ira, merci. Ça va passer.
- Mais si j'insiste.
La pression dans la pièce se fait plus forte, j'ai l'impression de faire un boulette. J'ai toujours eu horreur des hôpitaux mais là c'est la totale !
- Non, je ne voudrais pas vous gêner.
- Oh mais je ne te laisse pas le choix !
Des hommes qui sont dans la foule se jettent sur moi. Ils m'attrapent les bras et les bloques. Un autre assez costaud m'attrape les jambes et ils m'allongent sur la table tout en me gardant neutralisé. Angie voulant riposter, n'a pas le temps de sortit son gun et se fait attraper les deux mains d'un coup par un grand type de forte corpulence.
- Je suis désolée, mes chères... Mais ma loi exige de savoir si vous êtes apte à rester dans cet établissement.
Elle sort un scalpel de sa manche, enlève la protection et découpe mon pull. Je ne parviens même pas à bouger, tellement je suis terrorisée par le scalpel.
Je me relève tant bien que mal, cette chute a été rude. Heureusement que Angie était là avec ce bateau gonflable qu'elle disait utile. S'en servir comme parachute était très utile mais je crois que je me suis cassé quelque chose, je ne sens plus mon bras gauche. Je regarde autour de moi, on semble être sur un toit. Angie est allongée de l'autre côté du bateau, elle semble simplement évanouie, elle respire encore.
Je remarque qu'on est sur le toit d'un bâtiment, un hôpital à première vue et il ne semble pas très haut. Je m'avance vers Angie, les égratignures me font un mal de chien !
- Hey, Angie ! Debout ! Réveilles-toi !
- Mmh... Encore un peu, Faustie... Laisse-moi dormir...
Je la secoue plus fort et cette fois elle se réveille en se tenant la tête à deux mais, elle se relève péniblement. Elle regarde autour d'elle et semble perdue. Je lui demande si elle va bien et me répond que tout est normal. Je ne mentionne rien pour mon bras pour éviter de semer le trouble. Angèie, précautionneuse, fouilles à ses endroits stratégiques sur elle pour voir si elle avait encore ses pistolets favoris. Tout semblait OK.
- Où est ce qu... Commence Angie.
La porte du toit se met à claquer, surprise on se tourne toutes les deux vers cette porte. Un homme armé d'un fusil pointé vers nous, nous fixe et avance prudemment. Ce type est roux avec les cheveux ébouriffés, il porte une barbe rousse et tiens une cigarette dans la bouche. Habillé comme un patient d'hôpital, il donne un air de psychopathe qui n'a rien trouvé de mieux pour s'habiller. Ses yeux semblent nous percer et nous mettre à nu, je me sens toute gênée. Il se rapproche petit à petit de nous.
- Tournez vous de dos ! Crie-t-il d'un coup. Et virez vos vêtements !
Je le savais ! C'est un gros pervers qui veut profiter de nous ! Je regarde Angie pour voir ce qu'elle pense mais elle semble déterminée dans son regard.
- Hey le gros pervers ! Lance-t-elle. Tu crois vraiment qu'on va se laisser faire pas un attardé comme toi ? Regarde comment t'es fringué, mon pauvre !
- Ta gueule salope ! Vire tes vêtements ou je te troue la peau !
- Tu crois vraiment qu'on va se laisser berner par ton jouet ? C'est un faux !
Le type s'arrête net, comme surpris, devant nous mais il est assez proche pour nous toucher. Il frappe Angie dans le ventre avec son fusil et elle se plie en deux.
- Ta gueule, je t'ai dit ! Fou toi a poil !
- Oh là, oh là ! Que se passe-t-il, ici ?
Une voix inconnue vient de la porte. Une femme brune a longue crinière et petite frange sort de l'ombre de la porte. Je la trouve assez louche celle là, son regard ne m'inspire pas confiance. Elle est vêtue d'une robe de soirée fine mais déchirée à certains endroits.
- Allons Samy, il ne faut pas embêter les invitées comme ça. Allons les accueillir dans le self.
- Mais, Sandrine... Il faut voir si elles sont mordues avant. On ne peut pas les accepter comme ça.
- Hé bien, hé bien ! Tu ne vois donc pas qu'elles sont en pleine forme ? Et si elles étaient mordues, elles seraient déjà transformées comme "eux".
Je vois qu'elle ne perd pas le nord celle là. Mais d'un coté elle nous sauve d'un affrontement. C'est vrai que je n'avais pas remarqué mais le fusil est un fusil en plastique. Un simple jouet... Moi qui ai grandi avec des armes autour de moi, je n'avais même pas remarqué ce détail...
- Alors les filles, comment avez vous atterris ici ? Elle regarde le bateau derrière nous. Surtout qu'un bateau n'est pas très pratique pour voler dans les airs.
- Heu... C'est à dire que... commençais-je.
- Allons discuter à l'intérieur, ça sera plus sage. Me coupe-t-elle.
"Samy" crache devant nous et repart comme dégouté. Sandrine part devant juste derrière lui et nous la suivons. Je reste sur mes gardes. On descend les escaliers et croisons quelques personnes qui restent fixées sur nous deux. Arrêté au premier étage, on avance dans ce long couloir sombre de l'hôpital. Dans un une chambre sur la droite on peut voir un homme attaché sur une table d'opération. Il semble qu'il soit aussi contaminé mais il bouge trois fois plus que ceux qu'on a eus l'habitude de voir.
On arrive enfin au bout de ce couloir qui semblait interminable. On entre dans le self qui ne semble pas très grand à première vue. Des personnes y sont présentes et nous lancent un regard quelque peu perturbé mais sans grande attention. A première vue, ils ont l'air fatigué et dépité.
Sandrine s'assoit sur une table, nous faisons de même. Samy nous avait quittées sur le chemin à un étage plus haut. Je dois dire que je suis perplexe avec tous ces gens autours de moi qui me défigurent chacun leur tour.
- Oh là, oh là ! J'oubliais les bonnes manières, je m'appelle Sandrine et je suis la directrice de cet établissement. Et vous mes jeune ? Qui êtes vous pour avoir réussit à parvenir jusqu'ici ?
- Moi c'est Angie ! Et mon amie c'est Rosalie.
Angie semble sûre dans ce qu'elle fait. Je lui fais confiance mais je reste sur mes gardes vis à vis de ces étrangers.
- Bien, bien, Angie et Rosalie, comment vous êtes vous retrouvé coincées sur le toit de mon établissement ?
- Nous avons eu un souci à bord de notre hélicoptère et nous sommes tombées. Répond Angie. Par chance j'avais gardé un bateau gonflable qui nous a servit de parachute.
Mon bras se met à me lancer d'un coup, je tire une mauvaise mine qui ne doit pas passer inaperçue. La directrice me regarde avec un petit rictus qui ne me semble pas très loquace.
- Oh là, oh là ! Quelque chose de va pas, ma chère ?
- Non, ce n'est rien... Juste une petite douleur.
La douleur s'intensifie un peu plus, je remonte ma main à l'épaule en la pressant pour me soulager, tout en grimaçant de plus belle.
- Hé bien, hé bien ! Quelle grimace ! Tu es sûre que tu ne veux pas que je vois ce que tu as ?
Je sens tous les regards porter sur moi, je me sens mal à l'aise d'un coup. La douleur s'estompe et j'arrête de grimacer. Je regarde Angie qui me lance un regard questionneur. Je me sens soudain comme étrangère.
- Heu... Ça ira, merci. Ça va passer.
- Mais si j'insiste.
La pression dans la pièce se fait plus forte, j'ai l'impression de faire un boulette. J'ai toujours eu horreur des hôpitaux mais là c'est la totale !
- Non, je ne voudrais pas vous gêner.
- Oh mais je ne te laisse pas le choix !
Des hommes qui sont dans la foule se jettent sur moi. Ils m'attrapent les bras et les bloques. Un autre assez costaud m'attrape les jambes et ils m'allongent sur la table tout en me gardant neutralisé. Angie voulant riposter, n'a pas le temps de sortit son gun et se fait attraper les deux mains d'un coup par un grand type de forte corpulence.
- Je suis désolée, mes chères... Mais ma loi exige de savoir si vous êtes apte à rester dans cet établissement.
Elle sort un scalpel de sa manche, enlève la protection et découpe mon pull. Je ne parviens même pas à bouger, tellement je suis terrorisée par le scalpel.
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