Tuerie 2

La mort à nos trousses

    - Monte le muret ! M'ordonne Ray.

    - Heu... avec toutes ces armes ?

    - Tu préfères mourir ? Je vais les maintenir à distance.

    Ray, toujours armé de ses gants noirs bizarres frôle la sulfateuse, un petit rayon entre ses mains et la sulfateuse brillait. Soudain, ses mains s'accélèrent puis recharge la sulfateuse comme un grand connaisseur.

    Il commence à utiliser la sulfateuse sur les gens qui se font projeter comme des mouches et se retrouvent à terre. Seulement, même après ça, ils se relèvent et viennent vers nous. Je comprends alors pourquoi il a dit surhumain. C'est vraiment effrayant !

    Je monte alors le muret, qui devait faire deux mètres, avec difficulté. Ainsi en haut, j'aperçois la ville dévastée avec ces gens partout qui circulent sans savoir où aller. Je sens quelque chose qui tape le muret, regardant en bas, une de ces personnes bizarre rentre dans le mur sans s'en rendre compte, il persiste à essayer de le traverser.

    Les tirs de la sulfateuse s'arrêtent, Ray lâche la sulfateuse au sol et court vers le muret. Les monstres se relèvent avec difficulté sauf quelques uns qui restent au sol, ils doivent être vraiment morts. Ray monte le muret  avec facilité dans son élan, et s'apercevant que le type rentrait dans le mur en bas, il sort son épée à la anche, puis avec un petit moment de réflexion, il la lui plante dans le crâne et le type vient s'effondrer au pied du muret.

    - Saute ! me lance Ray.

    - M... Mais ils sont partout... lui répondis-je effrayée.

    - Tu préfères tenir compagnie à ceux là ? Me répond Ray en montrant ceux qui se dirigent vers nous dans le jardin.

    Je ne sais que répondre à sa question alors sans réfléchir, je saute du coté de la rue. Il n'y a pas beaucoup de monde mais quelques uns errent sans but.

    Ray essuie son épée sur la veste de la personne qui rentrait dans le mur puis la range dans son fourreau. Il me regarde d'un air sans émotion. Il n'est plus du tout le même qu'il était, gentil et chaleureux.

    - On prend la voiture. Lance-t-il.

    - Heu... D'accord...

    Il sort son épée et fonce sur moi. Je lance alors un cri de détresse pensant qu'il fonce sur moi mais son épée s'abat sur le coté avec une volée de sang puis il me clou le bec avec sa main libre. Un type atteint comme les autres tombe au sol. Malheureusement, les personnes bizarres fondent sur nous à lente allure à cause de mon cri.

    - Cours ! Crie Ray. Ne t'arrête pas !

    On accourt rapidement à la voiture. C'était une Chevrolet noire blindée. Ray sort un de son épée puis passe la lame par la fenêtre portière puis d'un coup sec défonce le verrou de la portière. Il rentre, fermant la portière derrière lui, puis appuie sur le bouton du tableau de bord afin d'ouvrir les portières. J'entre vite puis ferme rapidement la porte derrière moi. Une de ces personnes bizarres s'aplatit la tête sur la vitre et laisse une trainée de sang. Je me sens mal à en tirer une tête bizarre. Pendant ce temps, Ray trafique les fils sous le volant afin de démarrer la voiture.

    - Graah ! Ca ne veut pas s'enclencher ! Grogne-t-il.

    Les "monstres" encerclent la voiture. Il y en a un qui casse la fenêtre de la portière arrière gauche du fond. Je pousse un petit cri de peur mais je me ressaisit. La personne qui a cassé la fenêtre ainsi qu'une autre personne entre son bras par la fente et leur tête reste visible. Je peux reconnaitre la voisine d'en face, il lui manque la mâchoire. La peau arrachée jusqu'aux yeux. Je ne cache pas mon dégoût.

    - Ne les regarde pas ! Lâche Ray. Ils ne te reconnaitront plus !

    - Mais...

    Je ne sais plus quoi dire depuis ce matin. Je suis perdue, je ne sais pas comment réagir. "Papa ! Que fais-tu en ce moment ?" Et là, une deuxième fenêtre pète. Par réflexe, je prends le fusil à pompe et le pointe dans la direction de la fenêtre précédemment cassée et tire. Une volée de sang et des morceaux de cervelles se collent sur les vitres sur le coté. Je mets ma main devant la bouche pour contenir mon envie de vomir.

    Soudain, le moteur se met en route.

    - Bah putain ! S'exclame Ray.

    Ray tire le frein à main et met le recul.

    - C'est parti ! Attache ta ceinture Rosa !

    Il appuie à fond sur la pédale d'accélération et tourne le volant vers la droite. La voiture recule d'un coup et écrase les personnes défigurées à l'arrière. Ray s'arrête d'un coup, change la vitesse à 1 pour avancer puis enchaine sur l'accélérateur. Il écrase les personnes se trouvant devant lui et continue sa route vers le centre commercial.

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